Phase 3 - 2024 à aujourd'hui - Le Réseau de la Coopération
Riche d'une belle expérience de coopération, plusieurs membres du Rézo des possibles ont souhaité continuer cette belle aventure en proposant une nouvelle journée de réflexion collective, en ciblant l'attention sur les enjeux de coopération !
Premier temps fort de cette nouvelle dynamique, les 8 et 9 mars 2024
8 Mars : Une soirée réflexive et conviviale pour donner le ton !
Une conférence gesticulée de Laurent Marseault "Comment penser nos organisations pour éteindre les incendies écologiques, démocratiques, économiques et sociaux qui nous menacent ?!"
Laurent Marseault (consultant, formateur et secoueur de cocotiers) articule savoirs chauds (basés sur l'expérience) et savoirs froids (concepts, théorie) pour questionner les acteurices de la transition qu’il nomme les LSD : Libristes, solidaristes et durabilistes. Pour cela, il s’appui sur plusieurs expériences personnelles : fils de paysan, équipier polyvalent chez Mac Donald, acteur du monde associatif, sapeur pompier volontaire dans l’Hérault et accompagnateur d'acteurs des transitions.
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Conférence suivie par une restaurarion bio et locale et un concert "Façon JUTU" qui a permis d’enflammer la piste et de terminer la soirée en beauté.
Pour initier la dynamique de coopération, cette soirée a été co-organisée par la buvette engagée Pollen, le tiers-lieu le 21, Marie-Hélène Pillot - Tempoco, l’Abrix Bar et le Bistrot le Cap’Mas.
Une Journée de travail sur la coopération
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Une soirée suivi d’une journée de travail destinée aux acteurices du territoire engagé•es dans la transition ou désireux•ses de l’être. Riches des propos bousculant et constructifs de la conférence de la veille, ce sont une quarantaine de participant•es (membres du Rézo des possibles et non membres) qui, guidé•es par Marie-Hélène Pillot (facilitatrice de démarches de coopération) et Laurent Marseault (secoueurs de cocotiers), ont planché sur une question clé : « Comment dynamiser la coopération en Pays d’Uzès ? ».
Des habitant•es, des membres d’associations ou chef•fes d’entreprises, et des élu•es qui se sont rassemblé•es pour partager leurs réflexions, questionnements et proposer des actions concrètes :
outiller la coopération,
créer un site internet collaboratif,
penser la démocratie locale,
créer une maison de la transition,
co-organiser des événements autour des enjeux de l’alimentation, l’éducation, l’énergie,..., mais aussi des événements festifs, le tout en portant une attention à l’entre-soi et au manque de visibilité.
Des groupes de travail se sont créés pour continuer la réflexion.
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Une série d'événements réflexifs et conviviaux organisés dans différentes communes et sur différentes thématiques
Interrogé par la question de l'entre-soi, un groupe de personnes et de structures a décidé de développer une autre manière d’aller à la rencontre des publics, hors des murs, en organisant des événements nommées « réflexifs et conviviaux », qui se déroulent dans différents lieux, différentes communes, sous différents formats et qui abordent différents sujets. Ces événements réflexifs et conviviaux, se sont développés à partir de 2024, et sont de formats variables (rencontres débats, projections hors cinéma, en plein air voir en pleine forêt, conférences gesticulées, etc.), et organisés dans différentes communes du territoire afin d’aller à la rencontre d’une diversité de public et de favoriser la sortie de l’entre-soi et la création de liens. Pour faciliter la création de liens, permettre les échanges, les discussions entre les participant•es, ces temps réflexifs sont associés à des moments de convivialité, via des repas engagés organisés sous forme de grands banquets. Les repas et les boissons sont bio, locales et de saison, parfois même issus de la cueillette, ceci dans le but de sensibiliser aux enjeux alimentaire et se santé. Selon leur format, ces événements peuvent être suivis d’un concert.
Objectifs :
Une série d’événements annuels, organisés en coopération avec différent•es acteur•ices locaux et dont les thématiques abordées et les lieux sont choisies par les membres du réseau. Un projet qui semble anodin mais qui permet d’agir à plusieurs niveaux :
Partager la réflexion, les savoirs, les savoirs-faire et les savoirs-être, et faire grandir la conscience de chacun et chacune sur les enjeux majeurs de notre territoire et de notre vie quotidienne ;
Permettre la démocratisation et le partage des savoirs et des expériences, et sortir de l’entre soi, grâce à l’organisation de cycles d’événements dans différents lieux, différentes communes, en intérieur ou en extérieur dans des espaces publics, selon les saisons ;
Faciliter la création de lien entre les habitant•es d’un même territoire, en associant ces temps réflexifs à des moments conviviaux et festifs en proposant à la fois une restauration locale, bio et de saison en lien avec les enjeux d’une alimentation saine et de qualité, et des concerts pour lâcher un peu le mental et éviter de tomber dans l’éco-anxiété.
Faire vivre des expériences de coopération aux acteurs et actrices locaux agissant dans des secteurs d’activités différents, grâce à l’organisation de ces différents événements et le choix des sujets.
Deuxième temps fort de cette dynamique - les 9 et 23 Novembre 2024
Une dynamique qui suscite de l’intérêt auprès des structures de l’accompagnement des dynamiques de l’ESS du Gard, puisqu’en novembre, deux nouvelles journées de travail ont pu être organisées, car soutenues, en partie, par le DLA (Dispositif d’accompagnement local) du Gard. Deux journées avec pour objectifs de faire un focus sur la dynamique des réseaux de coopération, les modèles économiques de la coopération, ainsi que les déclinaisons possibles à expérimenter sur le territoire.
De cette journée, a émergé plusieurs sujets de travail à approfondir :
Continuer d’outiller la coopération à travers l’organisation de formations communes, recherche collective de financements, création d’un fond associatif,...
Créer des communs et les partager sincèrement (sous licence adaptée CC by SA)
Mutualiser les compétences et outils pour mieux répondre aux problématiques locales,
Créer, investir des lieux communs d’accueil, d’information et sensibilisation, de formation en salle et en extérieur, des lieux de rencontres, d’organisation d’événements réflexifs et conviviaux, de lien social,...
Contribuer collectivement à organiser la résilience, voir la robustesse du territoire face à ces différentes fluctuations (voir Olivier Hamant, Institut Michel Serre).
Suite à ces journées de novembre, les différentes parties prenantes de ces journées ont décidé de créer un outils juridique au service de ses objectifs et besoins, une association de loi 1901, le Réseau de la coopération.
Composé actuellement de vingt cinq membres (associations, SCOP, entreprises individuelles, élus), ce réseau s’est donnée pour missions de :
Structurer et outiller le réseau de la coopération :
Former à la posture de coopération et aux outils d’animation (en présence et numériques)
Outiller les membres du réseau à la coopération (numériques, lieux, recherche/achat/rénovation d’espaces communs,...)
Œuvrer à la création de communs et au partage sincère (sous licence adaptée CC by SA)
Développer une gouvernance partagée et transparente du réseau
Coordonner et animer la dynamique du réseau de la coopération
Créer les conditions de l'engagement de chacun•e et des inter-relations
Développer des projets communs autour des enjeux de transition et de robustesse du territoire :
Créer un fond associatif dédié à soutenir les structures qui connaissent une mauvaise passe économique,
Sensibiliser et créer des espaces de débats féconds sur les enjeux de transition (justice sociale, préservation du vivant, alimentation-agriculture, sobriété énergétique, démocratie locale, l’art et la culture par et pour tous et toutes, etc.), au delà du cercle des convaincu•es, favoriser l’aller-vers, la création de liens au delà de l’entre-soi, et le faire avec les acteurices locaux,
Faciliter la coopération entre les acteur•ices du territoire et contribuer à la réhabilitation et au renforcement du lien social et de la solidarité,
Travailler sur des projets identifiés et sélectionnés par le réseau : création ou rénovation d’un ou de lieu(x) commun(s) pour accueillir les activités des différentes structures et en lien avec les problématiques du territoire (bureaux collectifs pour les différentes structures, un lieu de visibilité des initiatives locales, des lieux de formation (salles et extérieurs pour les formations sur l’agriculture ou le lien à la nature), des lieux d’hébergements d’urgence pour femmes battues, pour jeunes migrant•es ou mineurs isolé•es,...), des espaces ressources pour informer, orienter sur les droits des personnes (aides sociales, proches aidances,...),
Rechercher les financements nécessaires pour développer les projets du réseau,
Construire des relations constructives avec les politiques et les institutionnels
Pour complément, cette dynamique collective s’inscrit dans la ligne droite de la dynamique « Riposte Créative territoriale » créée durant la période de confinement, en 2020, sous l’impulsion du CNFPT, face aux problématiques de gestion de crises, notamment numériques. Le dispositif a permis à des centaines de professionnel•les issus de milieux différents, agents des collectivités et du CNFPT, pédagogues, chercheur•euses, facilitateur•ices, de croiser leurs regards et de mettre en commun leurs idées afin de résoudre collectivement les problématiques découlant de cette crise. En rendant visible et tangible la force de l'intelligence collective, la dynamique de(s) Riposte(s) créative(s) souhaite contribuer à diffuser la culture de l'innovation au plus profond des territoires.
Croiser les regards, mettre en commun les idées et expérimenter des possibles afin de résoudre collectivement les problématiques, c’est l’ambition du Réseau de la coopération en Pays d’Uzès.
Création de l'association Réseau de la coopération
Le 23/11/2024 : Décision collective de créer un outils juridique au service de ses objectifs et besoins, une association de loi 1901, le Réseau de la coopération.
